










Fruit de la collaboration entre le cinéaste Alain Resnais et l'écrivaine Marguerite Duras, Hiroshima mon amour (1959), montre de manière poétique la catastrophe d'Hiroshima où s'entremêlent les thèmes de l'amour et de la mort, de la mémoire et de l'oubli sans jamais montrer la bombe ou nommer la cause de la souffrance. En échos à cette idée, ces illustrations de type « calligramme » allient l'imagination visuelle à celle portée par les mots extraits de l'oeuvre cinématographique datant de 1959. En utilisant l’encre, mixée aux précédés calligraphiques et au collage, j'ai souhaité dépeindre la déconstruction des corps et des émotions. La dominante de noir et de rouge se réfère à l’art japonais fidèlement représentée sur l’affiche originale du film.